Départ à 06h15 ce samedi 16 juillet
pour 08h30 de route sinueuse. La température est basse mais dès
l’Ardèche, nous retrouvons la chaleur avec un grand soleil.
Un premier arrêt pour la pause café
accompagné d’un clafoutis préparé par Christine et nous
reprenons la route : pause déjeuner pour éviter un bouchon
(perdu ! On y retombe à pieds joints !)
La route se poursuit par le passage du
col de la Bonette à 2807 mètres, la route la plus haute d’Europe,
un joli terrain de jeux pour cyclistes. L’arrivée à Saint Dalmas
le Selvage se fait à 14h30. Installation au gîte, distribution des
chambres. Il faut maintenant aller chercher les courses.
Mais où est le magasin ? Dans
quel village ? Heureusement, grâce à l’intervention de la
policière municipale (tombée sous le charme de Jérôme) enfin le
graal : les courses sont là.
Petit apéritif en attendant le repas
préparé par Jérôme et Patricia. Ce soir au menu chou- fleur,
saucisses, salade et dessert. Tout le monde est content de regagner
sa chambre pour un repos bien mérité. Les randonnées peuvent
commencer.
Après une bonne nuit de repos nous
partons pour notre première randonnée. Après avoir laissé nos
voitures à 2000 mètres nous commençons notre montée dans un
chemin caillouteux au milieu des mélèzes : sur notre droite
une petite maison de berger, lui est plus haut. Il sort son
troupeau pour une journée dans les pâturages. Le ciel est d’un
bleu limpide. Nous arrivons au col de Braisse à 2599 mètres :
la végétation est devenue très rare, nous sommes sept à rejoindre
le col de Sanguinette
Nous redescendons rejoindre le reste du
groupe et nous continuons par les crêtes de la chape. Nous faisons
la pause café, devant nous s’étale la tête de Veron et la côte
d’Albran à2663 mètres
Nous reprenons notre route en direction
du col de la cime plate : le chemin est difficile, beaucoup de
pierres, la pente est raide mais grâce a une montée lente guidée
par Patrice, tout le monde arrive au sommet à 2718 mètres .Devant
nous, les bouquetins nous regardent : deux jeunes improvisent un
petit combat, les cornes claquent, les autres tranquilles se
reposent, totalement indifférents à notre présence.
Apres le casse croûte et la photo
souvenir au sommet du col, nous entamons la descente, un peu
technique mais tout se passe bien. Nous entendons crier les
marmottes nous traversons de petits ruisseaux et devant nous le
dernier col de la journée, l’Escuzier à 2487 mètres d’altitude.
La descente aux voitures se fait sans
difficulté, nous avons parcouru 15.60 kms pour 968 mètres de
dénivelé
Après la douche, préparation de la
journée du lendemain et petit mojito (c’est bon) et dégustation
du repas préparé par Cécile et Eliane constitué d’un gratin de
courgettes avec omelette, fromage et dessert .
LE MONT MOUNIER (Jérôme)
Départ à 8h00 pour un petit périple
de 1h30 en voiture avec une arrivée au col de L’Espaul à 1748
mètres
Départ à 10h45 du parking, la montée
se fait dans un paysage lunaire en direction du mont Mounier .Il est
majestueux ( et en plus très haut) .Nous passons par la passe de
Cloutet à travers les éboulis .De rares fleurs parsèment la
montagne pour nous mener au col de la Crousettes à 2600 mètres pour
le casse croûte de midi. Nous laissons trois randonneuses au col et
nous attaquons la montée elle est aérienne. Nous passons par le
petit Mounier qui abrite les ruines d’un ancien observatoire et le
grand Mounier Se dresse devant nous : la montée se fait dans la
prudence. Il y a beaucoup de <gaz>, les Edelweiss se dressent
au milieu des cailloux. Enfin le sommet ! Petite photo souvenir.
Valérie dans une attitude biblique
(sûrement l’effet de l’altitude) annote le cahier trouvé au
pied de la croix marquant le sommet à 2817 mètres
En descendant, nous voyons un petit
chamois en train de têter sa mère : la photo est obligatoire
mais hélas nous sommes repérés. Après deux petites heures, nous
retrouvons nos trois amies et nous entamons la descente par le même
chemin tout en admirant le vol des vautours le long d’une falaise
Arrivés au gîte, nous retrouvons
Agnès et Christine qui vont terminer le séjour avec nous
Le repas est préparé par Christine et
Jacky. Au menu spaghettis bolognaise, salade, fromage et dessert.
Nous avons parcouru17 kms et 1150
mètres de dénivelé
LE REFUGE DE VENS (Patrice)
Nous sommes partis du village de Pra à
1170 mètres d’altitude pour une randonnée de deux jours Le départ
est difficile, le chemin passe a travers un pierré. La pente est
très raide, les jambes commencent à être lourdes .Il nous faut 4
heures pour rejoindre le col de Fer à 2584 mètres d’altitude en
passant par les maisons forestières de Tortisse. Les chamois nous
observent, ils sont magnifiques et toujours aussi à l’aise .Les
marmottes nous accompagnent : c’est le jour oû nous pouvons
le mieux les observer
Arrivés à la cime du col, nous
passons symboliquement la frontière italienne pour le casse croûte
de midi, devant nous, se dresse l’aiguille de Tortisse et la crête
des Mourres .En bas, au fond de la vallée le premier village italien
de Gias Del Bal
Nous reprenons notre route en direction
du refuge de Vens à 2366 mètres pour la nuit .Il fait chaud, le lac
nous tend les bras pour un bain salutaire mais très frais. Au sortir
de l’eau, la sensation est très agréable ça délasse :
(tant pis pour les moins courageux qui se sont contentés d’un
bain de pieds) devant nos yeux se dresse la cime de Fourchas
Après le repas, petite partie de
pétanque (surtout pour rire, les boules plastiques ce n’est pas
top !)
La nuit commence, elle va être
longue ; nous finissons par trouver le sommeil
Nous avons parcouru 12 kms pour 1058
mètres de dénivelé.
LES LACS DE VENS (Patrice)
Départ matinal pour une journée très
longue et difficile : il nous faut redescendre aux voitures
.Dans la fraîcheur matinale, nous longeons les quatre lacs de Vens
.Le soleil sur les lacs et le ciel bleu nous offrent un magnifique
spectacle .Nous continuons à monter en longeant le lac de Rabarottes
à 2420 mètres ou nous voyons de petites truitelles. Devant nous,
le pic de la Chaussette a 2433 mètres .Nous franchissons le col de
Chassier à 2431 mètres pour arriver au lac de Boussayer
la route reprend par le chemin appelé
de l’énergie, nous franchissons deux tunnels, passons devant les
anciennes mines de fer. En effet, après la deuxième guerre mondiale
toutes les régions devaient être autonomes en énergie (on pourrait
méditer sur ce mode de fonctionnement encore aujourd’hui !)
Le dernier tunnel étant fermé nous
empruntons un itinéraire à travers la montagne : c’est très
difficile, très pentu. Tout le monde s’entraide pour faciliter la
montée. Enfin nous arrivons au sommet pour la pause repas au pied du
lac de Fer à 2538 mètres .Petite sieste et la longue descente
commence : elle va durer plusieurs heures. Il faut descendre de
1400 mètres .Les gourdes se vident. Heureusement des fontaines
jalonnent le parcours mais c’est fatigant
Petite collation à l’arrivée et
retour au gîte ou le repas préparé par Valérie et Gilles retape
les organismes. Au menu : lasagnes, salade de tomates, fromages
et dessert.
La soirée se termine par un concert en
l’église de saint Dalmas donné par l’orchestre philarmonique de
Nice.
Nous avons parcouru 14 kms, 450 mètres
de dénivelé positif mais 1400 mètres en négatif
LE COL DE LA VALETTE (Jérôme)
Départ du gîte à 8 heures pour un
parcours à travers des routes sinueuses terminées par une piste
digne du Paris Dakar
Enfin, la randonnée commence :,
nouveaux paysages herbeux. Nous passons par le très joli village de
Vignols difficile d’accès. Les troupeaux de bovins on remplacé
ceux de moutons, de petits veaux paressent à côté de leurs mères
.La montée est facile, l’heure du casse croûte arrive avec une
vue sur les crêtes de Longon
Nous montons au col. Quatre
randonneuses préfèrent la sieste .En chemin, une nuée de vautours
se laissent admirer sans problème mais pourquoi une telle présence
? Nous découvrons vite un patou en train de dévorer une carcasse.
Les vautours attendent leur heure et nous ? nous profitons de
leur vol majestueux. Nous arrivons au col, le ciel menace. Nous
décidons de redescendre et de retrouver le reste du groupe .Arrivés
aux voitures ?nous reprenons la piste et faisons un arrêt à
Saint Etienne de Tinée pour un petit bain au plan d’eau pour
certains et les courses pour les autres.
Retour au gîte, petit apéritif et
repas fait de poulet, riz, melon, fromage et dessert le tout préparé
par Patrice et Mireille.
Nous avons parcouru 17 kms pour 700
mètres de dénivelé.
LE COL DE GALLIOGUES (Patrice)
Départ matinal du village de Saint
Dalmas pour notre dernière randonnée. Le temps est incertain,
l’objectif est le refuge de Gialorgues mais la météo va en
décider autrement.
La montée commence par une large piste
très facile et nous montons <en peloton serré>. Sur notre
gauche une vaste forêt de mélèzes : le contraste entre le
vert des arbres et l’aridité de la colline opposée est superbe
.Nous prenons un petit chemin étroit et caillouteux, nous arrivons
sur un vaste plateau herbeux ou l’eau sort de petits lagarots et
sagnes .Un berger veille sur ses moutons, toujours accompagné de son
fidèle patou .
Nous interrompons la montée. L’orage
est la : il pleut fortement. Patrice et Jérôme font appliquer
les consignes de sécurité en cas d’orage et tout se passe bien,
nous arrivons au gîte
L’après midi est consacré à la
visite de la petite station d’Auron : petit pot en terrasse,
quelques achats et retour au gîte ou le repas préparé par Agnès
et Christine sous la direction de Noel est constitué d’une bonne
tartiflette, d’une salade et d’un flan .Mais avant les rhums
préparés par Jérôme sont comment dire ? Chaleureux !!
L’apéritif continu, je ne vois plus
les lignes …..A demain
Ah ! J’oubliais, nous avons
parcouru 15 kms pour un dénivelé de 700 mètres.
Nous sommes le samedi 23 juillet et
notre séjour dans le Mercantour se termine ce matin sous un ciel
gris. Il fait frais, une petite pluie tombe sur le village encore
endormi.
Au gîte, le lever est matinal. Après
le petit déjeuner, tout le monde s’affaire, les bagages sont
bouclés et à chaque étage résonne le bruit des aspirateurs. La
serpillière est passée, tout est propre. En bas, la vaisselle se
fait, Patrice règle un problème de lavabo survenu la veille (vous
allez comprendre pourquoi si vous lisez ce compte- rendu jusqu’à
la dernière page. Maintenant , il faut rendre la clef.
MERCI
Voila c’est fini ! C’est le
moment de remercier premièrement Patrice pour son organisation sans
failles, pour la bonne gestion du groupe afin que tout le monde
profite au mieux des randonnées, pour le choix des parcours avec le
sympathique découcher au refuge
Merci à sa fidèle assistante Mireille
pour l’aide qu’elle apporte à l’organisation des séjours et
pour sa bonne humeur (et a titre perso pour les clopes !)
Merci à i Jérôme pour les deux
randonnées organisées et pour le petit stage Paris Dakar.
Merci à Christine pour la bonne tenue
des comptes (et ce n’est pas toujours facile !)
Super séjour, super soleil, super
ambiance, à l’année prochaine (on va ou Patrice ?)
J’allais oublier de vous dire que
nous avons parcouru 90.6 kms pour un dénivelé positif de 5026
mètres
GILLES
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