dimanche 24 juillet 2016

SEJOUR DANS LE MERCANTOUR

Départ à 06h15 ce samedi 16 juillet pour 08h30 de route sinueuse. La température est basse mais dès l’Ardèche, nous retrouvons la chaleur avec un grand soleil.
Un premier arrêt pour la pause café accompagné d’un clafoutis préparé par Christine et nous reprenons la route : pause déjeuner pour éviter un bouchon (perdu ! On y retombe à pieds joints !)
La route se poursuit par le passage du col de la Bonette à 2807 mètres, la route la plus haute d’Europe, un joli terrain de jeux pour cyclistes. L’arrivée à Saint Dalmas le Selvage se fait à 14h30. Installation au gîte, distribution des chambres. Il faut maintenant aller chercher les courses.
Mais où est le magasin ? Dans quel village ? Heureusement, grâce à l’intervention de la policière municipale (tombée sous le charme de Jérôme) enfin le graal : les courses sont là.
Petit apéritif en attendant le repas préparé par Jérôme et Patricia. Ce soir au menu chou- fleur, saucisses, salade et dessert. Tout le monde est content de regagner sa chambre pour un repos bien mérité. Les randonnées peuvent commencer.



Après une bonne nuit de repos nous partons pour notre première randonnée. Après avoir laissé nos voitures à 2000 mètres nous commençons notre montée dans un chemin caillouteux au milieu des mélèzes : sur notre droite une petite maison de berger, lui est plus haut. Il sort son  troupeau pour une journée dans les pâturages. Le ciel est d’un bleu limpide. Nous arrivons au col de Braisse à 2599 mètres : la végétation est devenue très rare, nous sommes sept à rejoindre le col de Sanguinette
Nous redescendons rejoindre le reste du groupe et nous continuons par les crêtes de la chape. Nous faisons la pause café, devant nous s’étale la tête de Veron et la côte d’Albran à2663 mètres
Nous reprenons notre route en direction du col de la cime plate : le chemin est difficile, beaucoup de pierres, la pente est raide mais grâce a une montée lente guidée par Patrice, tout le monde arrive au sommet à 2718 mètres .Devant nous, les bouquetins nous regardent : deux jeunes improvisent un petit combat, les cornes claquent, les autres tranquilles se reposent, totalement indifférents à notre présence.
Apres le casse croûte et la photo souvenir au sommet du col, nous entamons la descente, un peu technique mais tout se passe bien. Nous entendons crier les marmottes nous traversons de petits ruisseaux et devant nous le dernier col de la journée, l’Escuzier à 2487 mètres d’altitude.
La descente aux voitures se fait sans difficulté, nous avons parcouru 15.60 kms pour 968 mètres de dénivelé

Après la douche, préparation de la journée du lendemain et petit mojito (c’est bon) et dégustation du repas préparé par Cécile et Eliane constitué d’un gratin de courgettes avec omelette, fromage et dessert .















LE MONT MOUNIER (Jérôme)

Départ à 8h00 pour un petit périple de 1h30 en voiture avec une arrivée au col de L’Espaul à 1748 mètres
Départ à 10h45 du parking, la montée se fait dans un paysage lunaire en direction du mont Mounier .Il est majestueux ( et en plus très haut) .Nous passons par la passe de Cloutet à travers les éboulis .De rares fleurs parsèment la montagne pour nous mener au col de la Crousettes à 2600 mètres pour le casse croûte de midi. Nous laissons trois randonneuses au col et nous attaquons la montée elle est aérienne. Nous passons par le petit Mounier qui abrite les ruines d’un ancien observatoire et le grand Mounier Se dresse devant nous : la montée se fait dans la prudence. Il y a beaucoup de <gaz>, les Edelweiss se dressent au milieu des cailloux. Enfin le sommet ! Petite photo souvenir.
Valérie dans une attitude biblique (sûrement l’effet de l’altitude) annote le cahier trouvé au pied de la croix marquant le sommet à 2817 mètres
En descendant, nous voyons un petit chamois en train de têter sa mère : la photo est obligatoire mais hélas nous sommes repérés. Après deux petites heures, nous retrouvons nos trois amies et nous entamons la descente par le même chemin tout en admirant le vol des vautours le long d’une falaise
Arrivés au gîte, nous retrouvons Agnès et Christine qui vont terminer le séjour avec nous
Le repas est préparé par Christine et Jacky. Au menu spaghettis bolognaise, salade, fromage et dessert.

Nous avons parcouru17 kms et 1150 mètres de dénivelé  










LE REFUGE DE VENS (Patrice)
Nous sommes partis du village de Pra à 1170 mètres d’altitude pour une randonnée de deux jours Le départ est difficile, le chemin passe a travers un pierré. La pente est très raide, les jambes commencent à être lourdes .Il nous faut 4 heures pour rejoindre le col de Fer à 2584 mètres d’altitude en passant par les maisons forestières de Tortisse. Les chamois nous observent, ils sont magnifiques et toujours aussi à l’aise .Les marmottes nous accompagnent : c’est le jour oû nous pouvons le mieux les observer
Arrivés à la cime du col, nous passons symboliquement la frontière italienne pour le casse croûte de midi, devant nous, se dresse l’aiguille de Tortisse et la crête des Mourres .En bas, au fond de la vallée le premier village italien de Gias Del Bal
Nous reprenons notre route en direction du refuge de Vens à 2366 mètres pour la nuit .Il fait chaud, le lac nous tend les bras pour un bain salutaire mais très frais. Au sortir de l’eau, la sensation est très agréable ça délasse : (tant pis pour les moins courageux qui se sont contentés d’un bain de pieds) devant nos yeux se dresse la cime de Fourchas
Après le repas, petite partie de pétanque (surtout pour rire, les boules plastiques ce n’est pas top !)
La nuit commence, elle va être longue ; nous finissons par trouver le sommeil

Nous avons parcouru 12 kms pour 1058 mètres de dénivelé.























LES LACS DE VENS (Patrice)

Départ matinal pour une journée très longue et difficile : il nous faut redescendre aux voitures .Dans la fraîcheur matinale, nous longeons les quatre lacs de Vens .Le soleil sur les lacs et le ciel bleu nous offrent un magnifique spectacle .Nous continuons à monter en longeant le lac de Rabarottes à 2420 mètres ou nous voyons de petites truitelles. Devant nous, le pic de la Chaussette a 2433 mètres .Nous franchissons le col de Chassier à 2431 mètres pour arriver au lac de Boussayer
la route reprend par le chemin appelé de l’énergie, nous franchissons deux tunnels, passons devant les anciennes mines de fer. En effet, après la deuxième guerre mondiale toutes les régions devaient être autonomes en énergie (on pourrait méditer sur ce mode de fonctionnement encore aujourd’hui !)
Le dernier tunnel étant fermé nous empruntons un itinéraire à travers la montagne : c’est très difficile, très pentu. Tout le monde s’entraide pour faciliter la montée. Enfin nous arrivons au sommet pour la pause repas au pied du lac de Fer à 2538 mètres .Petite sieste et la longue descente commence : elle va durer plusieurs heures. Il faut descendre de 1400 mètres .Les gourdes se vident. Heureusement des fontaines jalonnent le parcours mais c’est fatigant
Petite collation à l’arrivée et retour au gîte ou le repas préparé par Valérie et Gilles retape les organismes. Au menu : lasagnes, salade de tomates, fromages et dessert.
La soirée se termine par un concert en l’église de saint Dalmas donné par l’orchestre philarmonique de Nice.

Nous avons parcouru 14 kms, 450 mètres de dénivelé positif mais 1400 mètres en négatif
























LE COL DE LA VALETTE (Jérôme)
Départ du gîte à 8 heures pour un parcours à travers des routes sinueuses terminées par une piste digne du Paris Dakar
Enfin, la randonnée commence :, nouveaux paysages herbeux. Nous passons par le très joli village de Vignols difficile d’accès. Les troupeaux de bovins on remplacé ceux de moutons, de petits veaux paressent à côté de leurs mères .La montée est facile, l’heure du casse croûte arrive avec une vue sur les crêtes de Longon
Nous montons au col. Quatre randonneuses préfèrent la sieste .En chemin, une nuée de vautours se laissent admirer sans problème mais pourquoi une telle présence ? Nous découvrons vite un patou en train de dévorer une carcasse. Les vautours attendent leur heure et nous ? nous profitons de leur vol majestueux. Nous arrivons au col, le ciel menace. Nous décidons de redescendre et de retrouver le reste du groupe .Arrivés aux voitures ?nous reprenons la piste et faisons un arrêt à Saint Etienne de Tinée pour un petit bain au plan d’eau pour certains et les courses pour les autres.
Retour au gîte, petit apéritif et repas fait de poulet, riz, melon, fromage et dessert le tout préparé par Patrice et Mireille.

Nous avons parcouru 17 kms pour 700 mètres de dénivelé.
















LE COL DE GALLIOGUES (Patrice)
Départ matinal du village de Saint Dalmas pour notre dernière randonnée. Le temps est incertain, l’objectif est le refuge de Gialorgues mais la météo va en décider autrement.
La montée commence par une large piste très facile et nous montons <en peloton serré>. Sur notre gauche une vaste forêt de mélèzes : le contraste entre le vert des arbres et l’aridité de la colline opposée est superbe .Nous prenons un petit chemin étroit et caillouteux, nous arrivons sur un vaste plateau herbeux ou l’eau sort de petits lagarots et sagnes .Un berger veille sur ses moutons, toujours accompagné de son fidèle patou .
Nous interrompons la montée. L’orage est la : il pleut fortement. Patrice et Jérôme font appliquer les consignes de sécurité en cas d’orage et tout se passe bien, nous arrivons au gîte
L’après midi est consacré à la visite de la petite station d’Auron : petit pot en terrasse, quelques achats et retour au gîte ou le repas préparé par Agnès et Christine sous la direction de Noel est constitué d’une bonne tartiflette, d’une salade et d’un flan .Mais avant les rhums préparés par Jérôme sont comment dire ? Chaleureux !!
L’apéritif continu, je ne vois plus les lignes …..A demain

Ah ! J’oubliais, nous avons parcouru 15 kms pour un dénivelé de 700 mètres.





Nous sommes le samedi 23 juillet et notre séjour dans le Mercantour se termine ce matin sous un ciel gris. Il fait frais, une petite pluie tombe sur le village encore endormi.
Au gîte, le lever est matinal. Après le petit déjeuner, tout le monde s’affaire, les bagages sont bouclés et à chaque étage résonne le bruit des aspirateurs. La serpillière est passée, tout est propre. En bas, la vaisselle se fait, Patrice règle un problème de lavabo survenu la veille (vous allez comprendre pourquoi si vous lisez ce compte- rendu jusqu’à la dernière page. Maintenant , il faut rendre la clef.

MERCI

Voila c’est fini ! C’est le moment de remercier premièrement Patrice pour son organisation sans failles, pour la bonne gestion du groupe afin que tout le monde profite au mieux des randonnées, pour le choix des parcours avec le sympathique découcher au refuge
Merci à sa fidèle assistante Mireille pour l’aide qu’elle apporte à l’organisation des séjours et pour sa bonne humeur (et a titre perso pour les clopes !)
Merci à i Jérôme pour les deux randonnées organisées et pour le petit stage Paris Dakar.
Merci à Christine pour la bonne tenue des comptes (et ce n’est pas toujours facile !)
Super séjour, super soleil, super ambiance, à l’année prochaine (on va ou Patrice ?)
J’allais oublier de vous dire que nous avons parcouru 90.6 kms pour un dénivelé positif de 5026 mètres
GILLES

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